(LA BELLE ET LA BÊTE)
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Comédie musicale
2017. Réalisation: Bill Condon. Avec: Emma Watson, Dan Stevens, Luke Evans et Kevin Kline. Scénario: Stephen Chbosky et Evan Spiliotopoulos. Couleur/2h10.
Une jeune femme nommée Belle (Watson) vit paisiblement avec son père (Kline) dans un petit village français. Un jour, son père se fait injustement emprisonner par une créature monstrueuse (Stevens) dans un énorme château. Belle pénètre dans la demeure de la bête et offre de prendre la place de son père. La créature hideuse laisse aller le père et prend Belle à sa place, mais il ne s'attend pas qu'elle soit aussi indépendante et courageuse.
Cette version superbe du classique de Walt Disney (tourné en 1991 comme film d'animation du même nom) amplifie des nuances importantes qu'on ne voit pas autant dans le premier Beauty and the Beast (*). On voit en plus amples détails ce qui est vraiment arrivé à la bête en question ainsi qu'à la mère de Belle. Emma Watson joue intensément le personnage principal avec charme et énergie, tandis que Luke Evans est mémorable dans le rôle de l'haïssable Gaston. L'amour qui se développe graduellement entre Belle et son ravisseur ne sonne pas le quétaine ou l'artificiel, on s'amuse à voir la jeune femme distinguée et instruite qui remodèle l'image hideuse de cette créature qui voit enfin ressortir son côté humain.
Disponbile en version 3-D dans les cinémas, les effets visuels sont tout à fait somptueux (j'ai beaucoup aimé les objets inanimés qui bougent et qui parlent, tels que Lumière et Cogsworth). Les décors sont magnifiques et la mise en scène fait montre de minutie et de soin. Le réalisateur Bill Condon, qui s'y connaît bien dans le genre musical puisqu'il a écrit le scénario de Chicago (2002) et Dreamgirls (2006), respecte le ton féerique et romantique de l'oeuvre de Disney tout en ajoutant un peu de mélodrame bien dosé (par exemple, lorsque les villageois cherchent la bête vers la fin ou la confrontation finale entre la bête et Gaston). Tout en demeurant un film pour toute la famille, certaines scènes sont assez intenses pour faire peur aux tout-petits, surtout pendant l'attaque de loups dans le forêt.
On entend les chansons insignes de la version originale de 1991, superbement composées par Alan Menken, telles que Be Our Guest ou Belle ainsi que des nouvelles chansons. Les inteprètes, qui ne sont pas nécessairement des chanteurs professionels, réussissent admirablement à faire ressortir l'émotion nécessaire pendant les séquences musicales.
Je ressens que ce film va recevoir quelques Oscars, notamment pour le côté technique tels que les costumes ou la cinématographie. De plus, on voit brièvement quelques vedettes comme Ewan McGregor, Ian McKellen et Emma Thompson. Même si vous n'êtes pas habitués aux films de Disney, ce nouveau Beauty and the Beast peut toucher tout le monde par la beauté de son histoire. Très bien réussi.
* Beauty and the Beast est en fait basé sur le conte français du même nom écrit par Jeanne-Marie Leprince de Beaumont, qui était aussi basé sur l'original écrit par Gabrielle-Suzanne Barbot de Villeneuve. En 1946, Jean Cocteau a réalisé sa version de La Belle et la Bête.
Affiche du film
Bande-annonce (sur Internet Movie Database)
2017. Réalisation: Bill Condon. Avec: Emma Watson, Dan Stevens, Luke Evans et Kevin Kline. Scénario: Stephen Chbosky et Evan Spiliotopoulos. Couleur/2h10.
Une jeune femme nommée Belle (Watson) vit paisiblement avec son père (Kline) dans un petit village français. Un jour, son père se fait injustement emprisonner par une créature monstrueuse (Stevens) dans un énorme château. Belle pénètre dans la demeure de la bête et offre de prendre la place de son père. La créature hideuse laisse aller le père et prend Belle à sa place, mais il ne s'attend pas qu'elle soit aussi indépendante et courageuse.
Cette version superbe du classique de Walt Disney (tourné en 1991 comme film d'animation du même nom) amplifie des nuances importantes qu'on ne voit pas autant dans le premier Beauty and the Beast (*). On voit en plus amples détails ce qui est vraiment arrivé à la bête en question ainsi qu'à la mère de Belle. Emma Watson joue intensément le personnage principal avec charme et énergie, tandis que Luke Evans est mémorable dans le rôle de l'haïssable Gaston. L'amour qui se développe graduellement entre Belle et son ravisseur ne sonne pas le quétaine ou l'artificiel, on s'amuse à voir la jeune femme distinguée et instruite qui remodèle l'image hideuse de cette créature qui voit enfin ressortir son côté humain.
Disponbile en version 3-D dans les cinémas, les effets visuels sont tout à fait somptueux (j'ai beaucoup aimé les objets inanimés qui bougent et qui parlent, tels que Lumière et Cogsworth). Les décors sont magnifiques et la mise en scène fait montre de minutie et de soin. Le réalisateur Bill Condon, qui s'y connaît bien dans le genre musical puisqu'il a écrit le scénario de Chicago (2002) et Dreamgirls (2006), respecte le ton féerique et romantique de l'oeuvre de Disney tout en ajoutant un peu de mélodrame bien dosé (par exemple, lorsque les villageois cherchent la bête vers la fin ou la confrontation finale entre la bête et Gaston). Tout en demeurant un film pour toute la famille, certaines scènes sont assez intenses pour faire peur aux tout-petits, surtout pendant l'attaque de loups dans le forêt.
On entend les chansons insignes de la version originale de 1991, superbement composées par Alan Menken, telles que Be Our Guest ou Belle ainsi que des nouvelles chansons. Les inteprètes, qui ne sont pas nécessairement des chanteurs professionels, réussissent admirablement à faire ressortir l'émotion nécessaire pendant les séquences musicales.
Je ressens que ce film va recevoir quelques Oscars, notamment pour le côté technique tels que les costumes ou la cinématographie. De plus, on voit brièvement quelques vedettes comme Ewan McGregor, Ian McKellen et Emma Thompson. Même si vous n'êtes pas habitués aux films de Disney, ce nouveau Beauty and the Beast peut toucher tout le monde par la beauté de son histoire. Très bien réussi.
* Beauty and the Beast est en fait basé sur le conte français du même nom écrit par Jeanne-Marie Leprince de Beaumont, qui était aussi basé sur l'original écrit par Gabrielle-Suzanne Barbot de Villeneuve. En 1946, Jean Cocteau a réalisé sa version de La Belle et la Bête.
Affiche du film
Bande-annonce (sur Internet Movie Database)