THE GHOST AND THE DARKNESS
(L'OMBRE ET LA PROIE)
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Drame d'aventures
1996. Réalisation: Stephen Hopkins. Avec: Val Kilmer, Michael Douglas, Tom Wilkinson et John Kani. Scénario: William Goldman. Couleur/1h50.
En 1896, un colonel irlandais (Kilmer) est envoyé en Afrique afin de compléter un projet important. Soudainement, les habitants sont aux prises avec deux lions meurtriers qui dévorent les gens.
Michael Douglas vient heureusement à la rescousse, il joue le rôle du chasseur redoutable qui dirige une tribu courageuse.
Les lieux de tournage sont extraordinaires et Douglas a son charisme habituel en interprétant un leader qui ne se fait pas marcher sur les pieds. Mais il apparaît un peu moins souvent que Val Kilmer dans ce film. Kilmer n'est pas mauvais dans son rôle; son personnage est attachant et étudié plus en profondeur que celui de Michael Douglas. On pourrait toutefois se demander pourquoi Kilmer a l'air aussi bien coiffé et rasé pendant une chasse pénible qui dure plusieurs jours. Vive les maquilleurs hollywoodiens.
Le film est comme un mélange de film d'aventures exotique et Predator/Prédateur (en fait, le réalisateur Stephen Hopkins a réalisé Predator 2 en 1990). Le suspense est habilement soutenu, l'action est bien réalisée et les lions nous donnent des frissons. Les lions sont perçus comme des démons surnaturels, et ces quelques thèmes fantastiques créent une atmosphère mystérieuse. On se demande à quelques reprises si ces animaux ne sont pas réellement des démons (nous ne savons jamais la réponse).
Malgré le fait que The Ghost and the Darkness utilise les mêmes ingrédients que dans plusieurs autres films de suspense, le charme des personnages et la structure adéquate de l'histoire le rend supérieur à plusieurs autres thrillers. Le film prend son temps, il n'est pas décousu et il nous garde en haleine. Nous n'avons jamais le temps de nous ennuyer. Même pendant les moments moins plausibles, le spectateur est entraîné par le rythme saisissant de l'histoire. Le film ralentit un peu plus vers la fin, mais il frappe dans le mille. The Ghost and the Darkness demeure un divertissement acceptable.
