GREASE
(BRILLANTINE)
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Comédie musicale
1978. Réalisation : Randal Kleiser. Avec : John Travolta, Olivia Newton-John, Stockard Channing et Jeff Conaway. Scénario : Bronté Woodard et Allan Carr. Couleur/1h50.
Film
musical énergique basé sur la pièce de théâtre très populaire de Jim
Jacobs et Warren Casey. Pendant les années 50 en Californie, une bande
d'adolescents vit une série de tribulations amoureuses lors de leur
dernière année au secondaire. Le rebelle populaire Danny (Travolta)
s'éprend de Sandy (John), une Australienne nouvellement arrivée à
l'école Rydell High. Danny et Sandy sont très différents, ce qui cause
quelques tensions au début. De plus, Danny a tendance à vouloir
impressionner ses copains lorsqu'il est avec Sandy, ce qui la blesse
énormément.
Ce film a battu des records lors de
sa sortie et a eu un succès mondial assez remarquable. L'excellente
trame sonore (qui inclut You’re the One that I Want et Hopelessly Devoted to You) est encore très appréciée de nos jours. On entend encore les chansons de Grease pendant
les soirées de danse, ce qui prouve que la musique du film comporte une
qualité intemporelle qui touche plus qu'une génération. Olivia
Newton-John est charmante dans le rôle de Sandy, et sa performance dans
Hopelessly Devoted to You est
émouvante et inoubliable. La bande sonore du film était le deuxième
album le plus vendu en 1978. Les numéros de danse sont majestueusement
exécutés, et on ne peut qu'admirer le talent de John Travolta qui avait
montré ses pas de danse iconiques dans Saturday Night Fever/La Fièvre du samedi soir en 1977.
Malgré ses qualités musicales, le
scénario du film laisse parfois à désirer. Les personnages demeurent
très schématisés et les évènements sombrent dans l'artificiel.
Lorsqu'on apprend que Rizzo (Channing) est enceinte, on s'attend à voir
quelques développements plus sérieux. Toutefois, ce thème est traité
avec désinvolture et on se demande pourquoi on l'a initialement inclus
dans l'histoire. La fin heureuse est un peu quétaine aussi.
Mais Grease demeure
divertisant et sait plaire au public en général. J'ai aimé comment il
symbolise l'innocence des années 50. J'aurais aimé voir un peu plus de
nuances, mais ceci ne ruine pas l'impact général de l'entreprise.