BILLY MADISON
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Comédie

1995. Réalisation: Tamra Davis. Avec: Adam Sandler, Bridgette Wilson-Sampras, Darren McGavin et Bradley Whitford. Scénario: Tim Herlihy et Adam Sandler. Couleur/1h30.

Billy (Sandler), un jeune homme immature avec peu d'ambition, habite dans le manoir luxueux de son père Brian (McGavin). Celui-ci, un magnat près de la retraite, veut que Billy lui succède en tant que PDG de Madison Hotels. À cause du comportement irresponsable de Billy, Brian décide qu'Eric (Whitford), le vice-président de Madison Hotels, est mieux placé pour gérer l'entreprise. Après quelques disputes, Billy et Brian parviennent à un compromis: le jeune homme paresseux doit refaire toutes ses études, de la première année jusqu'à la douzième, afin de prouver qu'il est assez compétent pour prendre la relève de son père. Lorsque Billy retourne à l'école élémentaire, il n'est pas du tout dans son élément jusqu'à ce qu'il rencontre son enseignante Veronica (Wilson-Sampras), une jeune femme attrayante qui ne tolère pas les imbécillités de son nouvel élève.

L'idée est assez prometteuse et cette comédie aurait pu être savoureuse, mais le scénario sombre dans l'humour rustre et les mésaventures sont d'une médiocrité assez évidente. Sandler, qui se spécialise dans les comédies bouffonnes au niveau intellectuel très minime, est fatigant dans le rôle titre et il n'y a aucune scène originale, bien écrite ou mémorable. C'est comme si des amateurs de cinéma (qui n'avaient que douze ou treize ans) avaient écrit le scénario. De plus, la plupart des blagues sont d'une misogynie déconcertante.

La présence de comédiens reconnus, comme Norm MacDonald et Darren McGavin, n'améliore pas la piètre qualité de ce film. La mise en scène sans énergie allourdit le tout, et quelques séquences supposément drôles se terminent subitement et paraissent incomplètes. Sandler et Tim Herlihy, qui ont déjà écrit des sketchs et épisodes de la série Saturday Night Live, ratent leur coup cette fois-ci. Billy Madison est prévisible, les blagues puérils tombent à plat et je répète que Billy en question nous tombe sur les nerfs après un bout de temps.

Affiche du film
Bande-annonce
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