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Drame de moeurs
1995. Réalisation : Martin Scorsese. Avec : Robert De Niro, Sharon Stone, Joe Pesci et James Woods. Scénario : Nicholas Pileggi et Martin Scorsese. Couleur/2h58.
Au début des années 70, Sam Rothstein (De Niro) travaille comme directeur d'un casino à Las Vegas. Il voit sa vie changée lorsqu'il s'éprend d'une prostituée (Stone). Il entre également en contact avec son vieux copain d'enfance (Pesci), un gangster à la gâchette nerveuse, qui deviendra vite son associé.
Martin Scorsese suit de près les moeurs et le code d'honneur de la mafia, comme il l'a si bien fait dans Goodfellas/Les Affranchis
(1990), qui met également en vedette De Niro et Pesci. Le scénario est
basé sur le livre de Nicholas Pileggi; celui-ci a aussi écrit le roman Wiseguys, qui est devenu le scénario de Goodfellas. Casino est supposément basé sur la vie de Frank Rosenthal, ainsi que sur l'histoire d'un vrai casino nommé Stardust.
On voit les règlements de compte brutaux, la musique des années 70, les décors somptueux et la mise en scène impeccable, tous la spécialité de Martin Scorsese. L'interprétation est éléctrisante, mais Casino n'équivaut pas Goodfellas. Le scénario passe beaucoup de temps à répéter le même message. De plus, les personnages de Robert De Niro et Joe Pesci ressemblent trop à leurs protagonistes dans Goodfellas. On a déja vu le gangster au tempérament imprévisible, rendu tellement vivant par Joe Pesci dans l'autre film. Cette fois-ci, on dirait que Scorsese a manqué d'inspiration. Il n'y a que Ginger (Stone), qui est droguée pendant presque toute la durée de Casino, qui ajoute une dimension romantique qui était moins présente dans l'autre film. Mais d'une manière, on a vu ça aussi dans Raging Bull/Comme un taureau sauvage (1980) dans lequel Jake La Motta (De Niro) et Cathy Moriarty (son épouse) se disputent sans cesse. Ils vivent une relation amour/haine qui devient souvent violente. Sam Rothstein (le directeur de casino) a la même chimie avec Ginger que LaMotta et sa femme. Rothstein et La Motta sont tous les deux de vrais durs à cuire, mais ils sont insécures face aux femmes. Ils idéalisent, ils cherchent quelque chose qu'il ne peuvent pas obtenir. Dans Casino, Sharon Stone est exceptionnelle, il n'y a pas de doute, mais j'ai toujours un mauvais pressentiment lorsque la plupart des scènes d'un film me rappellent de meilleurs films réalisés par la même personne.
Casino est un bon divertissement. Si vous avez envie d'une soirée popcorn/mafia, il accompagne bien Goodfellas (ou un coffret de la série-TV Sopranos). Mais c'est du déja vu, et le film ne devrait pas durer deux heures et cinquante-huit minutes. On a compris le message pendant la première heure et demie.
Golden Globes 1996: Meilleure actrice dans un drame (Sharon Stone).
Affiche du film
Bande-annonce du film (sur Internet Movie Database)
On voit les règlements de compte brutaux, la musique des années 70, les décors somptueux et la mise en scène impeccable, tous la spécialité de Martin Scorsese. L'interprétation est éléctrisante, mais Casino n'équivaut pas Goodfellas. Le scénario passe beaucoup de temps à répéter le même message. De plus, les personnages de Robert De Niro et Joe Pesci ressemblent trop à leurs protagonistes dans Goodfellas. On a déja vu le gangster au tempérament imprévisible, rendu tellement vivant par Joe Pesci dans l'autre film. Cette fois-ci, on dirait que Scorsese a manqué d'inspiration. Il n'y a que Ginger (Stone), qui est droguée pendant presque toute la durée de Casino, qui ajoute une dimension romantique qui était moins présente dans l'autre film. Mais d'une manière, on a vu ça aussi dans Raging Bull/Comme un taureau sauvage (1980) dans lequel Jake La Motta (De Niro) et Cathy Moriarty (son épouse) se disputent sans cesse. Ils vivent une relation amour/haine qui devient souvent violente. Sam Rothstein (le directeur de casino) a la même chimie avec Ginger que LaMotta et sa femme. Rothstein et La Motta sont tous les deux de vrais durs à cuire, mais ils sont insécures face aux femmes. Ils idéalisent, ils cherchent quelque chose qu'il ne peuvent pas obtenir. Dans Casino, Sharon Stone est exceptionnelle, il n'y a pas de doute, mais j'ai toujours un mauvais pressentiment lorsque la plupart des scènes d'un film me rappellent de meilleurs films réalisés par la même personne.
Casino est un bon divertissement. Si vous avez envie d'une soirée popcorn/mafia, il accompagne bien Goodfellas (ou un coffret de la série-TV Sopranos). Mais c'est du déja vu, et le film ne devrait pas durer deux heures et cinquante-huit minutes. On a compris le message pendant la première heure et demie.
Golden Globes 1996: Meilleure actrice dans un drame (Sharon Stone).
Affiche du film
Bande-annonce du film (sur Internet Movie Database)