LA FEMME QUI BOIT

NUL


Drame psychologique

2001. Réalisation : Bernard Émond. Avec : Élise Guilbault, Luc Picard, Michel Forget et Fanny Mallette. Scénario : Bernard Émond. Couleur/1h30. 

        Pénible drame sans queue ni tête à propos des difficultés éprouvées par une femme alcoolique (Guilbault) mariée à un homme malhonnête (Picard).

        Le scénario pitoyable et difficile à suivre saute d’une époque à l’autre avec tellement de désordre qu’il est parfois impossible de situer l’histoire dans le temps. Des personnages disparaissent, réapparaissent et disparaissent à nouveau. On se demande parfois si les événements se produisent avant ou après la naissance de l’enfant de ce couple malheureux ! Le scénario est tellement incohérent qu'il est parfois incompréhensible.

        Guilbault pleure, vomit, s’apitoie sur son sort … mais son interprétation est limitée à des cris, des gémissements et des scènes mélodramatiques qui sombrent dans l’ennui total. Le réalisateur Bernard Émond ne donne pas la chance à Élise Guilbault de rendre son personnage intéressante, attachante ou même assez méchante. En fait, il n’y a aucun personnage aimable ou attachant dans ce film désagréable. Le scénario déplaisant étire son thème intrigant jusqu’à la limite.

        Le dialogue minable n'est pas émouvant ou intelligent. Dans La Femme qui boit, rien ne dépeint les horreurs de l'alcoolisme de façon réaliste ou touchante. Ce film n’a aucun charme, aucune musique, aucun moment sincère ou significatif. Les événements sont collés ensemble de façon pêle-mêle. Un vrai désastre. À voir si vous aimez la punition et la souffrance.

Genie Awards 2002 : Meilleure actrice (Élise Guilbault).

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