FIRESTARTER
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Drame fantastique
1984. Réalisation: Mark L. Lester. Avec: David Keith, Drew Barrymore, Martin Sheen et George C. Scott. Scénario: Stanley Mann. Couleur/1h55.
Un homme qui fait de la télépathie découvre que sa fille (Barrymore) est aussi dotée d'un pouvoir étrange: elle peut allumer des feux seulement par la pensée. Des agents fédéraux sont aux trousses de l'homme et de sa fille afin de leur faire passer des tests. Lorsque le père réalise à quel point son enfant est en danger, il s'enfuit avec elle afin de la protéger.
Le film, qui est basé sur le roman de Stephen King, est très long pour rien. Toutefois, nous avons au moins la chance de nous attacher aux personnages. L'interprétation est satisfaisante, et George C. Scott (Patton, Hardcore) est excellent dans le rôle de l'«ami» de la petite Charlie. Drew Barrymore, très jeune à l'époque, démontre beaucoup de talent dans le rôle de la petite fille qui fait tout sauter lorsqu'elle est fâchée (je ne voudrais pas être son enseignant!).
Je dévoile un peu la fin du film à partir de maintenant, alors ne lisez plus si vous n'avez pas vu le film.
Ce thriller devient un peu stupide vers la fin lorsque Charlie fait tout sauter comme si elle était Rambo. Pendant tout le film, elle est dotée d'un pouvoir qui fait des dommages raisonnables. À la fin, elle peut lancer des boules de feu et elle devient même pare-balles lorsque les agents tirent sur elle. De plus, les pouvoirs de la jeune fille ne sont jamais expliqués en détails. Quelquefois, elle fait brûler des choses lorsqu'elle est enragée. À d'autres occasions, elle fait brûler des choses seulement en se concentrant.
Firestarter n'est pas un film exceptionnel, mais il n'est pas mauvais non plus. Les scènes qui illustrent l'affection entre le père et son enfant sont réellement émouvantes, et nous démontrent à quel point Stephen King a la capacité d'intégrer des situations familières et réalistes dans ses histoires d'épouvante.
