THE GREEN MILE

(LA LIGNE VERTE)    

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Drame fantastique

1999. Réalisation : Frank Darabont. Avec : Tom Hanks, David Morse, James Cromwell et Michael Clarke Duncan. Scénario : Frank Darabont. Couleur/3h08.

        En 1930, des gardiens de prison reçoivent un homme hors de l'ordinaire comme nouveau détenu: un géant musclé, sensible et chaleureux (Duncan, à la stature impressionnante). Ce géant, nommé John Coffey, a été condamné à la peine capitale pour le meurtre de deux fillettes. Mais les gardiens de prison découvrent que Coffey possède un pouvoir extraordinaire, et ils se demandent s'il est innocent.

        Basé sur le roman best-seller de Stephen King, ce film solidement interprété ne lâche pas sa prise même s'il dure au dessus de trois heures. On vit toutes sortes d'émotions et on finit par en devenir épuisé. De plus, le dialogue est teinté d'un humour caustique (la spécialité du brillant Stephen King). Il est difficile de réagir à un tel film; on voit du fantastique, de la brutalité impensable et quelques observations morales et presque religieuses. Quelques cinéphiles sur Internet se sont amusés à écrire que John Coffey est le symbole plus contemporain de Jésus Christ (regardez ces initiales J-C). Lorsqu'on regarde ce qui arrive à ce détenu, on réalise que ce symbolisme religieux est bien possible. Stephen King ajoute souvent des références à la religion et à la foi dans ses romans (The Stand, Salem's Lot etc). 

        Le jeu de Tom Hanks est calme mais attachant, le même genre d'interprétation modéré que l'on voit dans Saving Private Ryan (Il faut sauver le soldat Ryan). John Cromwell est également impressionnant dans le rôle du directeur de prison. Doug Hutchison a le rôle le plus difficile; il interprète le jeune gardien haïssable et hypocrite. Mais Hutchison s'amuse tellement dans ce rôle, et il le joue si bien, que ses scènes sont parmi les meilleures du film. Michael Clarke Duncan est tellement bon dans son rôle de John Coffey qu'il arrive à la hauteur de ses collègues plus expérimentés.

        Le réalisateur Frank Darabont a également réalisé The Shawshank Redemption (À l'ombre de Shawshank), un autre film basé sur une histoire de Stephen King et qui se situe dans un pénitencier. The Green Mile contient quelques thèmes semblables à ceux dans Shawshank, mais les scènes sont beaucoup plus percutantes. La fin du film, lorsque Paul dit que «la ligne verte semble si loin», me donne encore des frissons. Un très bon succès, un film inoubliable qui a reçu un accueil mitigé par quelques critiques lors de sa sortie.

Affiche du film

Bande-annonce du film (sur Internet Movie Database)

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