LETHAL WEAPON 4
(L’ARME FATALE 4)
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Comédie policière
1998. Réalisation : Richard Donner. Avec : Mel Gibson, Danny Glover, Joe Pesci et Chris Rock. Scénario : Shane Black et Jonathan Lemkin. Couleur/2h07.
Le dernier film de la série Lethal Weapon manque définitivement d’inspiration et d’originalité. Martin Riggs et Roger Murtaugh sont encore partenaires, Joe Pesci est encore le petit escroc bavard, Murtaugh approche encore la retraite …
La seule différence cette fois-ci est l’ajout d’un nouveau personnage : Le sergent Butters (Chris Rock), un jeune inspecteur qui se joint à l’équipe. De plus, il y a un criminel chinois (Jet Li, la vedette de Romeo Must Die/Roméo doit mourir) qui s’oppose aux inspecteurs coriaces. Les mouvements de karaté du jeune Jet Li sont excellents, comme d’habitude, mais son personnage est stéréotypé et il manque la rigueur et le charme des autres méchants de la série Lethal Weapon.
Les scènes d’action vigoureuses camouflent le fait que le film n’a pas d’histoire et que le dialogue est médiocre. Le film est truffé de longueurs parfois idiotes et quelques péripéties sont illogiques et incohérentes. La scène dans la salle du dentiste est stupide, et le pyromane au début du film ne sert absolument à rien.
L’équipe n’est plus seulement Riggs et Murtaugh. Lorna Cole (Rene Russo) est encore aux Affaires Internes et Joe Pesci a le minimum d’utilité dans l’histoire. Chris Rock se joint éventuellement aux autres flics afin d’affronter les Chinois. J’ai aimé le fait que les personnages forment une équipe dynamique, mais je préfère la simplicité de la chimie entre Riggs et Murtaugh que l'on voit dans les trois premiers films. L’accent sur les autres personnages va un peu trop loin cette fois-ci. En fait, Mel Gibson et Danny Glover partagent peu de scènes mémorables dans ce quatrième film.
Le Riggs agressif et déprimé du premier film est devenu tellement un «monsieur tout le monde» que son personnage n’est plus aussi intrigant et original qu’avant. Le Riggs de Lethal Weapon 4 ressemble trop au personnage Roger Murtaugh. Riggs veut des enfants, il a une vie stable et il vieillit graduellement. La disparité de Riggs et Murtaugh a donné vie au genre policier copain/copain. Maintenant, les deux hommes se ressemblent tellement que j’ai l’impression que les personnages n’ont plus de surprises à nous livrer.
Malheureusement, les scénaristes ont usé la formule jusqu’à la dernière goutte. Je déteste dire ceci, mais je crois que la magie des Lethal Weapon est morte.
