(AU BOUT DE LA ROUTE)
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Ce drame parfois trop moralisateur est rehaussé par l'interprétation remarquable de Joaquin Phoenix et Mark Ruffalo, qui dégagent tous les deux beaucoup d'émotions. Le dialogue et les scènes que partagent le prof d'université et sa femme (Connelly) sont réalistes, mais attendez-vous à un film lourd qui peut nous troubler par son sujet déprimant (la mort d'un enfant, le besoin de vengeance etc). Contrairement à quelques autres drames qui traitent de la justice dans la société américaine (je pense à Mystic River), Reservation Road n'est pas aussi saisissant. Mais le scénario perspicace de Terry George et Burnham Schwartz (basé sur son roman) observe le besoin de justice ainsi que le sentiment de culpabilité du chauffard. On ne ressent pas que Terry George démonise l'homme coupable, et le personnage de Mark Ruffalo est autant une victime que le père du jeune garçon.
J'ai aimé ce film, il ne m'a pas ému autant qu'il aurait dû mais il nous fait réfléchir à notre façon de percevoir la justice et le pardon.
Affiche du film
Bande-annonce du film (sur Internet Movie Database)
Drame
2007. Réalisation : Terry George. Avec : Joaquin Phoenix, Jennifer Connelly, Mark Ruffalo et Mira Sorvino. Scénario : John Burnham Schwartz et Terry George. Couleur/1h43.
Ce drame parfois trop moralisateur est rehaussé par l'interprétation remarquable de Joaquin Phoenix et Mark Ruffalo, qui dégagent tous les deux beaucoup d'émotions. Le dialogue et les scènes que partagent le prof d'université et sa femme (Connelly) sont réalistes, mais attendez-vous à un film lourd qui peut nous troubler par son sujet déprimant (la mort d'un enfant, le besoin de vengeance etc). Contrairement à quelques autres drames qui traitent de la justice dans la société américaine (je pense à Mystic River), Reservation Road n'est pas aussi saisissant. Mais le scénario perspicace de Terry George et Burnham Schwartz (basé sur son roman) observe le besoin de justice ainsi que le sentiment de culpabilité du chauffard. On ne ressent pas que Terry George démonise l'homme coupable, et le personnage de Mark Ruffalo est autant une victime que le père du jeune garçon.
J'ai aimé ce film, il ne m'a pas ému autant qu'il aurait dû mais il nous fait réfléchir à notre façon de percevoir la justice et le pardon.
Affiche du film
Bande-annonce du film (sur Internet Movie Database)