BLADE RUNNER

 

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Drame de science-fiction 

1982. Réalisation : Ridley Scott. Avec : Harrison Ford, Sean Young, Daryl Hannah et Rutger Hauer. Scénario : David Peoples et Hampton Fancher. Couleur/1h58.

       En 2029 à Los Angeles, un ancien policier est recruté par ses supérieurs afin de retrouver des androïdes à l'apparence humaine. Le comédien hollandais Rutger Hauer interprète un vicieux androïde qui fait des ravages, et Sean Young fait partie de l'histoire secondaire romantique.

        Les effets spéciaux sont étonnants, même de nos jours. Blade Runner a souvent été renommé pour ses décors futuristes et pour la réalisation ingénieuse de Ridley Scott (Alien - Le Huitième passager). L'atmosphère film noir souvent oppressante nous rappelle les films policier des années 40, et Harrison Ford est convaincant dans le rôle du détective mélancolique. Basé sur le roman de Philip K. Dick Do Androids Dream of Electric Sheep ?, Blade Runner a modifié le genre science-fiction en 1982 grâce à son mélange équilibré de policier, de sentimental et de science-fiction. Comme dans Terminator 2: Judgment Day, on se pose la question philosophique «Est-ce qu'un être humain peut aimer une machine ? Est-ce que cette machine peut remplacer un humain ?».

        Le problème majeur de Blade Runner est ironiquement son côté humain. C'est comme si des androïdes avaient écrit le scénario. L'histoire d'amour, que je ne révélerai pas pour ceux et celles qui n'ont pas vu le film, est superficielle et sans émotions. On ne ressent rien pour les personnages. Le scénario est décousu et rempli de dialogue ennuyeux et sans fin, on assiste à quelques conversations d'un ennui total. Le dialogue est mécanique et sans vie; en regardant Blade Runner, j'ai pensé au dialogue ironique et beaucoup plus intelligent de films tels que RoboCop ou Star Trek. De plus, il n'y a aucun personnage intéressant ou captivant dans tout le film, et les deux androïdes dangereux (Rutger Hauer et Daryl Hannah) ne sont pas du tout mémorables en tant que méchants.

        J'ai vu la version originale de 1982 et j'ai également vu le version «director's cut», qui dure 1h57. Dans cette version, la narration de Harrison Ford est éliminée et la fin est moins positive. J'ai trouvé que la version «director's cut», qui est considérée comme étant une grande amélioration, n'était pas meilleure que la première version. Pour l'époque, ce film était nouveau et hors de l'ordinaire. Mais il existe de bien meilleurs films de science-fiction. Blade Runner est sombre, ennuyeux, aussi froid et mécanique qu'une machine.

Affiche du film

Bande-annonce du film (sur Internet Movie Database)

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