(LES HUIT ENRAGÉS)
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Western
2005. Réalisation: Quentin Tarantino. Avec: Samuel L. Jackson, Kurt Russell, Walton Goggins et Jennifer Jason Leigh. Scénario: Quentin Tarantino. Couleur/2h48 (version originale), 3h07 (version plus longue), 3h55 (version la plus longue qui est aussi disponible).
Quelques années après la Guerre de Sécession aux États-Unis, le chasseur de primes John Ruth (Russell) voyage à travers un blizzard dans le Wyoming avec sa prisonnière Daisy Domergue (Leigh). À bord de leur diligence, ils se rendent vers Red Rock afin que Ruth puisse déférer Daisy à la justice. En chemin, ils rencontrent Warren (Jackson), un autre chasseur de primes, ainsi que Mannix (Goggins) qui soutient qu'il est le nouveau shérif de Red Rock. Le petit groupe trouve refuge dans une mercerie lointaine et rencontrent d'autres individus de milieux divers. Après avoir été isolé dans cette petite cabane après un bout de temps, la tension augmente et la violence aussi.
Tout commence bien au début avec une photographie extraordinaire et une interprétation très convaincante de tous, surtout celle de Jackson. Tarantino fait hommage aux westerns classiques cette fois-ci et la trame sonore d'Ennio Morricone (qui a notamment composé la musique inoubliable du western Il était une fois dans l'ouest) vient ajouter un style attirant à l'entreprise. Quelques séquences sont fascinantes et très bien montées; le début qui se situe dans la diligence est excellente. Pendant la première heure, le scénario mélange habilement la tension, l'humour noir et une atmosphère d'isolement qui devient parfois insupportable.
Mais le film se tire dans le pied lorsque tout devient un spectacle d'effets grotesques qui dépasse les bornes. Ça devient déplaisant vers la fin; pendant la dernière demi-heure, les qualités évidentes au début de Hateful Eight semblent venir d'un film complètement différent. C'est comme si Tarantino ne savait pas comment conclure toute cette histoire donc il a décidé de prendre la voie facile. C'est regrettable, puisque le thème principal est intrigant et on ne peut pas demander une meilleure distribution. Un gros bravo toutefois à Walton Goggins, connu pour son excellent travail dans la série télévisée Justified et le film de Tarantino Django Unchained/Django déchaîné. Goggins est tellement talentueux et force l'admiration à un tel point qu'on oublie parfois qu'il devrait se trouver dans un meilleur film.
Oscars 2016: Meilleure musique (Ennio Morricone)
Golden Globes 2016: Meilleure musique
Affiche du film
Bande-annonce
2005. Réalisation: Quentin Tarantino. Avec: Samuel L. Jackson, Kurt Russell, Walton Goggins et Jennifer Jason Leigh. Scénario: Quentin Tarantino. Couleur/2h48 (version originale), 3h07 (version plus longue), 3h55 (version la plus longue qui est aussi disponible).
Quelques années après la Guerre de Sécession aux États-Unis, le chasseur de primes John Ruth (Russell) voyage à travers un blizzard dans le Wyoming avec sa prisonnière Daisy Domergue (Leigh). À bord de leur diligence, ils se rendent vers Red Rock afin que Ruth puisse déférer Daisy à la justice. En chemin, ils rencontrent Warren (Jackson), un autre chasseur de primes, ainsi que Mannix (Goggins) qui soutient qu'il est le nouveau shérif de Red Rock. Le petit groupe trouve refuge dans une mercerie lointaine et rencontrent d'autres individus de milieux divers. Après avoir été isolé dans cette petite cabane après un bout de temps, la tension augmente et la violence aussi.
Tout commence bien au début avec une photographie extraordinaire et une interprétation très convaincante de tous, surtout celle de Jackson. Tarantino fait hommage aux westerns classiques cette fois-ci et la trame sonore d'Ennio Morricone (qui a notamment composé la musique inoubliable du western Il était une fois dans l'ouest) vient ajouter un style attirant à l'entreprise. Quelques séquences sont fascinantes et très bien montées; le début qui se situe dans la diligence est excellente. Pendant la première heure, le scénario mélange habilement la tension, l'humour noir et une atmosphère d'isolement qui devient parfois insupportable.
Mais le film se tire dans le pied lorsque tout devient un spectacle d'effets grotesques qui dépasse les bornes. Ça devient déplaisant vers la fin; pendant la dernière demi-heure, les qualités évidentes au début de Hateful Eight semblent venir d'un film complètement différent. C'est comme si Tarantino ne savait pas comment conclure toute cette histoire donc il a décidé de prendre la voie facile. C'est regrettable, puisque le thème principal est intrigant et on ne peut pas demander une meilleure distribution. Un gros bravo toutefois à Walton Goggins, connu pour son excellent travail dans la série télévisée Justified et le film de Tarantino Django Unchained/Django déchaîné. Goggins est tellement talentueux et force l'admiration à un tel point qu'on oublie parfois qu'il devrait se trouver dans un meilleur film.
Oscars 2016: Meilleure musique (Ennio Morricone)
Golden Globes 2016: Meilleure musique
Affiche du film
Bande-annonce