Comédie fantaisiste

2001. Réalisation: Chris Columbus. Avec: Daniel Radcliffe, Rupert Grint, Emma Watson et Robbie Coltrane. Scénario: Steve Kloves. Couleur/1h32.

En Angleterre, un jeune garçon nommé Harry Potter (Radcliffe) vit une existence misérable aux mains de son oncle et de sa tante. Ceux-ci sont cruels et donnent toute leur attention à leur fils gâté et irrespectueux, tout en traitant Harry comme un esclave. Harry n'a jamais connu ses vrais parents, mais son destin change lorsqu'il reçoit plusieurs lettres venant de l'école Hogwarts, une académie se spécialisant dans la sorcellerie. Recruté par un gros barbu nommé Hagrid, Harry se rend à Hogwarts afin d'étudier la magie. Il rencontre deux amis qui partageront l'aventure avec lui.

Bourré d'étonnants effets spéciaux CGI et d'une interprétation charmante de tous les comédiens, ce premier Harry Potter équivaut à Lord of the Rings: The Fellowship of the Ring sorti la même année. J'ai lu le roman Harry Potter and the Philosopher's Stone (publié en 1997) pendant ma dernière session d'université et je me souviens d'avoir aimé les personnages attachants et l'histoire fascinante, qui a attiré bien des fans de tout âge lors de sa sortie. Le film vibrant mis en scène par Chris Columbus (Home Alone/Maman j'ai raté l'avion), qui s'y connait bien dans le domaine de divertissement pour toute la famille, donne vie au monde fascinant créé par l'auteure J.K. Rowling tout en gardant un goût d'émerveillement et d'originalité. Un cinéaste inférieur aurait abusé des effets spéciaux au détriment du scénario et des personnages, mais Chris Columbus utilise les effets visuels avec maîtrise tout en étudiant ses personnages principaux avec minutie. L'histoire touche aussi des thèmes émouvants tels que l'approbation des autres, l'amitié et le courage. Les jeunes Rupert Grint et Emma Watson se donnent à cent pour ceux en jouant les amis de Harry. Alan Rickman fait aussi partie de la distribution, il interprète l'enseignant Snape qui a un air malin et sinistre.

Le film contient plusieurs scènes mémorables très bien montées, telles que le jeu d'échecs vers la fin et l'entraînement de vol de balai. L'humour bon enfant atténue quelques épisodes tendus et les scènes d'action nous tiennent en haleine sans sombrer dans les effets cheaps ou manipulateurs.

Ce premier épisode de la série populaire Harry Potter est un peu trop longue et aurait profité de quelques raccourcis, mais l'ensemble est une aventure vibrante qui ne déçoit pas.

Affiche du film

Bande-annonce (sur Internet Movie Database)